06/11/2007

Il n’a pas été possible de reproduire les quelques pages d’où est tiré l’extrait ci-dessous puisque la maison qui édita le livre s’y est opposée, n’accordant, à titre gracieux, que la seule publication d’un passage de 1500 signes. L’extrait présenté est donc une sélection du texte plus complet de Georges Pillement correspondant à la page 223 de son ouvrage La France Inconnue, le Centre Sud et le Sud-Est (1er volume) paru en 1960 chez les éditions Bernard Grasset. L’association remercie ces dernières d’avoir permis de le reproduire sur le présent site.
Toutefois, il convenait de faire de la partie manquante un bref résumé. Georges Pillement a sillonné le département audois du nord et sud et d’ouest en est. C’est en établissant un itinéraire partant de Carcassonne pour aller à Perpignan qu’il se rendit dans la Haute vallée de l’Aude. Son périple, pour la partie qui la concerne, commence donc à Pieusse, jadis village fortifié où, par le passé, une grande assemblée cathare s’y tint réunissant plus de cent Parfaits comme l’écrivit avant lui Jean Girou. Il poursuit sa course par Notre-Dame de Marceille où, près de sa fontaine miraculeuse le poète André de Chénier venait se reposer. Sorti de la basilique, Georges Pillement se rend à Limoux dans la cathédrale Saint-Martin qu’il décrit dans le détail. Laissant là ce prestigieux édifice au bord de la rivière audoise, l’excursionniste, suivant la Nationale 118 remonte la vallée de l’Aude pour s’arrêter à Alet où il parle de son prestigieux évêque, Nicolas Pavillon. Georges Pillement se désole pourtant que les ruines de l’ancienne cathédrale n’ait pas été relevées à la suite de son saccage par les protestants en 1577. Il abandonne Alet pour Couiza, au confluent de la Sals, et son château qui appartînt tout d’abord aux ducs de Joyeuses et ensuite revint aux Guise. En 1960, l’édifice tenait lieu de fabrique de chapeaux et de sandales. Puis vint la montée à Rennes-le-Château et une visite à Rennes-les-Bains…